On nous pose souvent la question de savoir si le festival sera reconduit. Au conseil municipal du 30 septembre 2019, Norbert Tinel a exprimé le souhait, si il remportait les élections, de maintenir le festival. Il assure dans son programme vouloir garder « toutes les manifestations culturelles actuelles ». De même, lors de sa réunion publique du 6 mars, Jean Charpentier a affirmé que le festival se poursuivrait si il était élu.
Seule la liste Lunel-Viel, un Nouvel Élan est en mesure de faire perdurer Un piano sous les arbres. Nous serions heureux que cela soit le cas, et c’est pourquoi c’est dans notre programme !
Les promesses des listes adverses sont infondées… parce qu’elles sont impossibles à tenir. Pourquoi ?
Le festival Un piano sous les arbres repose sur la compétence du personnel communal, qui restera en place quelle que soit l’issue des élections. Mais le festival repose aussi sur trois éléments qui dépendent de l’issue des élections.
1. Les choix de programmation de Fabrice Fenoy, directeur du festival
Une programmation est forcément personnelle : elle repose sur une sensibilité et des compétences. Elle n’est pas interchangeable. Le directeur du festival, Fabrice Fenoy, est pianiste, il a de l’intérêt pour l’actualité musicale et connaît le réseau des tourneurs et des artistes. Enfin, il a déposé la marque Un piano sous les arbres à l’Institut National de la Propriété Intellectuelle (I.N.P.I).
Il est donc tout à fait possible aux listes adverses de proposer une autre manifestation musicale (nous n’avons pas vu à ce jour quelles étaient leurs propositions…), mais pas de copier ce qui existe déjà.
2. La présence d’une quarantaine de bénévoles
Rien ne dit que ces bénévoles accepteraient de poursuivre l’aventure avec une autre équipe municipale.
3. Une volonté politique approuvée par une majorité de Lunelviellois.
Issu d’un projet proposé par Fabrice Fenoy, le festival a vu le jour après son élection en 2008. En toute logique, si une autre orientation politique était choisie, le festival n’aurait pas de raison de perdurer. Voici comment Fabrice Fenoy a précisé sa position lors de sa réunion publique du 28 février dernier :
Si les électeurs décidaient par leur vote de faire sortir par la grande porte ce festival, je n’essaierais pas de le faire revenir par la fenêtre. Car, si une majorité de Lunelviellois choisit une autre politique, c’est qu’ils souhaitent autre chose, y compris en matière culturelle, et j’en prendrai acte en respectant leur choix.